Skip to content Skip to left sidebar Skip to right sidebar Skip to footer

COVID-19 : Réponses aux questions sur la réouverture des temples

Partager maintenant:

FAQ sur la réouverture des églises

Q. Il est recommandé de nettoyer régulièrement en profondeur les églises, avant qu’elles ne rouvrent et même pendant les heures de services. Cela signifie-t-il que l’église doit embaucher des agents d’entretien professionnels ?
A. Le nettoyage pour éliminer le virus doit être plus profond que le nettoyage habituel. Vous devez rechercher des services de nettoyage professionnels qui sont à jour sur les dernières procédures recommandées en matière de nettoyage. Si le nettoyage est normalement assuré par le personnel de l’église ou les membres bénévoles, assurez-vous qu’ils connaissent ces procédures et disposent de suffisamment de temps et des produits de nettoyage adéquats pour faire un travail minutieux.  Si vous faites appel à un service de nettoyage professionnel, établissez un contrat écrit spécifiant le niveau de nettoyage requis, ainsi que les produits de nettoyage ou le type de produits de nettoyage à utiliser. Faire examiner le contrat par le Conseil, en particulier toute disposition relative au transfert de responsabilité, et s’assurer que le service possède une assurance responsabilité civile avec des limites suffisantes. 

Q. Les églises doivent-elles participer à ce qu’on appelle le « suivi des contacts » afin de suivre les personnes susceptibles d’avoir été en contact avec une personne infectée par la COVID-19 ?
A. Les églises ne sont pas tenues de participer. Si vous décidez de recueillir ces informations ou toute autre information, vous devez le faire savoir à la congrégation. Les réglements locaux doivent être consultés et respectés. Si une loi locale n’est pas comprise ou semble contraire à votre droit d’exercer librement votre religion, consultez l’avocat de votre Conférence, le bureau du directeur des services juridiques de la Conférence générale ou le service juridique d’ARM.  Vous devez suivre les directives de vos agents de santé publique, y compris en ce qui concerne la nature des informations à enregistrer et la manière de les enregistrer ; cependant, demandez des conseils juridiques si vous avez un doute. Les églises qui font le choix ou qui sont tenues de participer au suivi des contacts doivent générer un nombre minimal de dossiers et traiter ces dossiers en tant qu’informations personnelles.  Respectez les lois sur la confidentialité des données pour la protection de ces informations, et notamment, établissez un plan de destruction ou d’élimination des informations après une période spécifique, mais dès que possible.

Q. Quelles mesures de sécurité les membres de l’église et les visiteurs sont-ils tenus de suivre quand ils se rendent à l’église ?
A. En s’appuyant sur les conseils d’organisations telles que le CDC et d’autres, nous recommandons aux églises de demander à nos frères (âgés de plus de 2 ans) :

  1. de se faire prendre la température avant d’entrer dans l’église
  2. de porter un masque ou un tissu couvrant le visage
  3. de maintenir une distanciation sociale appropriée à tout moment. Les zones de sièges désignés du sanctuaire doivent concourir au renforcement des politiques de distanciation sociale ; cependant, les personnes d’un même foyer peuvent s’asseoir ensemble.
  4. Abstenez-vous de venir à l’église si vous présentez des symptômes ou si vous avez été exposé à une personne qui présentait des symptômes au cours des 14 derniers jours.
  5. Dans certaines circonstances, limitez le nombre de personnes qui peuvent assister aux cultes pour permettre une distanciation sociale appropriée. 

Q. Est-ce que le pasteur doit porter un masque pendant qu’il prêche ?
A. En général, oui, nous recommandons au pasteur ou à l’intervenant d’utiliser un masque lorsqu’il s’adresse à l’assemblée. Le port d’un masque de protection doit permettre de minimiser la propagation du virus par projection de gouttelettes. Les directives de la plupart des autorités gouvernantes sont doubles : porter un masque de protection et rester à plus de 2 mètres de distance. Nous recommandons tout particulièrement de porter un masque de protection dans les espaces clos (à l’intérieur des bâtiments). Nous conseillons aux pasteurs de porter un masque de protection s’ils se trouvent à moins de 4 mètres de l’assemblée et que la pièce n’est pas bien ventilée.


Q. Si quelqu’un refuse de suivre ces politiques, quelles mesures l’église doit-elle mettre en place pour les faire appliquer ? 
A. Ayez un plan pour de tels cas.  Bien que chaque interaction avec les gens doive refléter le caractère aimant du Christ, chaque église doit élaborer un plan pour gérer le cas des personnes qui refusent de suivre les règles. Rappelez à la personne que l’église a la responsabilité de protéger tous ceux qui assistent à un culte ; suivre les recommandations actuelles de votre Conférence, des autorités compétentes locales, et des agences de santé publique est la meilleure façon pour les églises d’offrir un environnement sûr. Vous pouvez prévoir dans votre plan deux ou trois diacres à l’entrée (ou aux entrées) pour rappeler les règles aux assistants.  Un panneau coloré qui souligne les exigences.  Votre plan doit prévoir ce qu’il faut faire si un assistant a oublié d’apporter son masque.   Dans des circonstances extrêmes, il peut s’avérer nécessaire d’interrompre le service et de renvoyer les assistants chez eux pour protéger leur sécurité. Néanmoins, vous devrez d’abord tenter de persuader les gens de coopérer pleinement même s’ils ne sont pas d’accord.  

Q. Est-ce que le risque de propager le virus augmente lorsqu’on chante ?
R. Oui.  Étant donné que la forme la plus courante de transmission du virus provient de la propagation par gouttelettes, le chant, requérant généralement plus de volume et de force que la parole, augmente la distance de projection des gouttelettes.  Cela est vrai même lorsque vous portez un masque de protection. Il est préférable de faire preuve de prudence et de ne pas chanter pendant les premières étapes de la réouverture.

Q. Devons-nous suspendre la distribution des bulletins, des publications trimestrielles de l’École du Sabbat ou d’autres documents à l’église ?
R. Nous recommandons de réduire ou d’interrompre autant que possible la distribution des documents. La manipulation et la diffusion de documents papier représentent une autre façon de propager le virus. Cela requiert également davantage de travail de nettoyage après les services et pose un risque supplémentaire pour les personnes qui nettoient.  Les alternatives aux bulletins papier sont la projection sur grand écran et les annonces verbales, ainsi que la distribution des nouvelles par courriel ou l’envoi par courriel d’un bulletin électronique avant le service.

Q. Il n’est pas recommandé de faire circuler la corbeille d’offrandes. Quelles autres options les églises ont-elles pour collecter la dîme et les offrandes ?
A. De nombreuses églises et conférences ont mis en place un éventail d’options pour donner par le biais d’Internet ou d’un portable. Une autre option consiste à disposer d’un tronc central dans lequel les gens pourront déposer leur dîme et leurs offrandes lorsqu’ils pénètrent dans le sanctuaire ou lorsqu’ils en ressortent. Ce processus doit être surveillé afin de garantir la sécurité des fonds collectés et la sécurité de la congrégation.

Q. Les églises doivent-elles suspendre les services de communion et de lavage des pieds ?
R. Oui.  ARM recommande de poursuivre les pratiques de communion à distance que de nombreuses églises ont instaurées pendant la période de confinement. La façon dont les services de lavage des pieds et de communion sont traditionnellement conduits pose un risque accru de transmission du virus. ARM recommande de suspendre temporairement cette partie du service en personne lors des premières étapes de la réouverture.

Q. Comment les petites classes de l’école du Sabbat et les programmes de l’école biblique des vacances vont-ils appliquer la distanciation sociale ?
A. Les lignes directrices données aux garderies, centres d’aide à l’enfance et aux environnements éducatifs sont un bon guide pour cet aspect de nos ministères, car leurs activités s’apparentent davantage à celles réalisées dans les classes de nos ministères consacrés à l’enfance. Les plus jeunes enfants vont avoir beaucoup de mal à comprendre et appliquer la distanciation sociale. Il s’agit également de classes où l’on partage normalement le plus d’outils pédagogiques entre les enfants. Si vous n’êtes pas en mesure de gérer les attentes pour ces classes, suspendre les cours des petites classes peut s’avérer être la meilleure option durant les premières étapes de la réouverture.

Q. Dans le cas où l’église loue son site à une congrégation du dimanche ou à d’autres groupes extérieurs, quelles politiques doivent être mises en place avant la réouverture ?
R. Alors qu’il est courant que nos congrégations louent leurs églises, cette pratique ajoute des difficultés supplémentaires lors de la réouverture des bâtiments de l’église. Les problèmes que vous pouvez rencontrer avec des groupes de locataires sont classés en trois catégories :

  • Accès au bâtiment : le propriétaire du bâtiment doit informer le locataire que l’église ne sera pas disponible et que le loyer ne sera pas perçu dans le cas où une entité gouvernementale interdirait les offices religieux. Cette formulation peut déjà faire partie de votre contrat de location. Votre bail déterminera si le loyer est encaissable et peut vous permettre de percevoir le loyer.  Dans de nombreux cas, vous pourrez percevoir le loyer si vous mettez le bâtiment à la disposition de votre locataire et qu’il choisit de ne pas y organiser de service.
  • Divulgation du diagnostic de COVID-19 : d’une manière générale, un locataire n’est pas tenu d’informer le propriétaire si une personne tombe malade. Dans le cadre d’un plan écrit de catastrophe pandémique qui couvre la manière de gérer une flambée épidémique ou une contamination à l’intérieur du bâtiment, le propriétaire comme le locataire informera l’autre partie si un membre de sa congrégation a été testé positif au virus. Ce type de notification mutuelle impliquera la mise en priorité du besoin de nettoyage et pourra aider à minimiser le niveau d’exposition supplémentaire. Les informations échangées entre les congrégations devront inclure la date à laquelle le COVID-19 aura été diagnostiqué et les dates auxquelles la personne aura assisté aux cultes dans les deux semaines précédant le diagnostic. Ces informations pourront également être diffusées aux agents de santé publique si cela est requis.
  • Attentes et responsabilités en matière de nettoyage : sauf indication contraire dans le bail, il incombe au propriétaire du bâtiment de nettoyer le bâtiment avant qu’il ne soit utilisé par l’une ou l’autre des parties. Un plan spécifique doit être développé pour satisfaire les Recommandations du CDC concernant le nettoyage pendant les heures de services pour les deux congrégations. Cela comprend le nettoyage des toilettes et des surfaces qui sont souvent touchées, telles que les robinets, les poignées de porte, les fontaines d’eau et les comptoirs.

Certains de ces éléments peuvent déjà être couverts dans votre contrat de location. Travaillez avec votre conseiller juridique pour déterminer ce qui est couvert et ce qui ne l’est pas, et rédigez une lettre au pasteur de la congrégation qui loue vos locaux décrivant tout ajout ou modification à apporter au contrat. Cela devra être considéré comme un ajout au bail et devra être signé par les deux parties ; des copies devront être fournies aux deux parties.

Source : ARM


Partager maintenant: