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Lettre à la génération du millénaire

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Joyeux anniversaire !

Frederick Kimani

Aujourd’hui, vous avez 25 ans ! Allons droit au but : maintenant que vous faites officiellement partie de la génération du millénaire, je vous dis qu’il y a quelque chose dont vous devez absolument vous souvenir : les quatre C de la vie (même si vous pensez sans doute l’avoir déjà entendu de la bouche de vos anciens « démodés » essayant de vous donner un conseil). Avec chaque challenge vient un choix, ce qui mène à une conséquence, ce qui détermine, à la longue, notre caractère.

Je suis un avocat chevronné âgé de 50 ans, au sommet de ma carrière. En rétrospective, je dois dire que toute ma réussite est attribuable à la faveur et à la bénédiction de Dieu par rapport aux choix que j’ai faits alors que j’étais dans la vingtaine. Ma mère m’a toujours dit que celui qui ne défend rien chute pour n’importe quelle raison. En ce qui me concerne, la décision la plus déterminante que j’ai prise, c’est d’obéir à Dieu, surtout quand les enjeux étaient élevés.

Celui qui ne défend rien chute pour n’importe quelle raison.

Remontons à l’un de ces moments décisifs de ma carrière qui s’est produit il y a des décennies. Je m’en souviens comme si c’était hier ! Il s’agit des examens de fin d’année à la faculté de droit. En entendant mon chargé de cours annoncer à ma classe que le tout dernier examen se déroulerait pendant les heures du sabbat, mon estomac se noue. « Il n’y aura pas d’exceptions – pas même pour les adventistes dans cette classe », vocifère-t-il.

Aïe ! Ne pas me présenter à cet examen revient à renoncer à mon diplôme en droit. Au cours des cinq dernières années, j’ai passé des tas de nuits blanches, je me suis bourré le crâne de livres volumineux. Aurais-je fait ces efforts et vécu toutes ces inquiétudes pour rien ? Seigneur, tu comprendras certainement si je me présente à ce dernier examen, n’est-ce pas ? La pensée est vraiment trop tentante. À ce moment-là – et il en est toujours ainsi alors que je suis dans la cinquantaine – ma plus grande crainte, c’est l’échec.

Avec chaque challenge vient un choix.

Le jour fatidique, de nombreux camarades de classe, adventistes comme moi, se présentent dans la salle d’examen, alors que moi, je me rends à l’église pour ouvrir le sabbat. Je comprends que mon avenir académique est incertain. Ma chance d’obtenir mon diplôme est mince. Bravo, cinq ans d’études en droit à la poubelle ! Mais au cœur de mes inquiétudes, la paix de Dieu m’envahit.

Chaque choix entraîne une conséquence.

La semaine suivante, je porte mon cas en appel devant le doyen. Il me réfère au chargé de cours, lequel est livide de colère parce qu’il considère mon absence à cet examen donné le sabbat comme un acte de rébellion. Cependant, par une étrange tournure des événements, il m’offre de me présenter à un examen supplémentaire spécial le mois suivant. Je suis abasourdi ! Le même Dieu qui a délivré les trois Hébreux (Daniel 3) intervient juste pour moi ! Il a orchestré les événements de sorte que je disposerai d’un mois supplémentaire pour me préparer à cet important examen final ! Mon nom se retrouve finalement sur la liste des diplômés en droit avec distinction.

Le choix détermine notre caractère.

Alors que nous approchons de la fin, l’adoration sera l’enjeu déterminant. « Craignez Dieu, et donnez-lui gloire, car l’heure de son jugement est venue » (Apocalypse 14.7) est l’appel retentissant des derniers jours de la terre. J’ai découvert que les bons choix que j’ai faits dans ma jeunesse m’aident à faire de bons choix maintenant et me préparent à faire de même dans l’avenir. La simple décision de ne pas céder à la pression de me présenter à un examen le sabbat m’a préparé à des décisions encore plus difficiles. Avec chaque challenge vient un choix, ce qui mène à une conséquence, ce qui détermine, à la longue, notre caractère.

Avec chaque challenge vient un choix, ce qui mène à une conséquence, ce qui détermine, à la longue, notre caractère.

*Tous mes remerciements à mon ami avocat qui m’a permis de raconter cette histoire vraie comme si j’étais lui.

Frederick Kimani est médecin consultant à Nairobi, au Kenya. Avec passion, il s’efforce de jeter des ponts entre Dieu et les jeunes par le biais de la musique.

Source : Adventist World


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