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Pour une Maison de retraite Adventiste en Haïti

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Par Jean Carmy FÉLIXON

Il y a quelques années, une amie avait un souci avec sa mère octogénaire et malade. Elle ne pouvait pas être avec elle et voulait la placer dans une maison de retraite, qui offre des soins gériatriques. Elle voulait que cette ancienne diaconesse, fortement attachée à la foi adventiste et à la prière, finisse ses jours dans un environnement religieux, adventiste. La seule maison de retraite religieuse qu’elle avait trouvé est catholique. Cette amie catholique voulait respecter la foi de sa maman.

Elle pouvait payer cette maison de retraite, mais, elle l’a refusé, question du respect de la liberté religieuse. Elle a préféré garder sa maman à la maison. Malheureusement, elle ne pouvait trouver aucune employée ou aide à domicile (servante) de foi adventiste pour prendre soin de sa maman.

Cette personne n’est pas la seule à rencontrer ces genres de difficulté. J’estime qu’ils sont nombreux des retraités adventistes, y inclus des pasteurs, et d’autres personnes adventistes et non adventistes qui voudraient jouir de leur retraite dans un cadre adventiste, en toute quiétude, notamment à cause du régime alimentaire, ovo-lacto-végétarien, proné par l’Eglise Adventiste Mondiale.

L’origine de l’idée

Alors que je voulais accompagner cette amie dans sa démarche, j’ai abordé un autre ami, Rénald Maxime Constant. Il a montré la nécessité de la mise en place d’une maison de retraite adventiste ou à tendance adventiste. Il pense que quand quelqu’un a offert toute sa jeunesse à l’Eglise, sa vieillesse devrait être prise en charge par celle-ci. Selon lui, entre autres, ceci est une forme d’évangélisation et contribuera à renforcer les liens avec la communauté.

Pour l’image de l’Eglise

Certains cas qui m’ont été parvenus, et d’autres diffusés sur des réseaux sociaux montrent que l’image de l’Eglise est à soigner en ce qui concerne la prise en charge des retraités. Un pasteur responsable d’Association Pastorale avait compris cela. Il avait décidé de visiter un pasteur adventiste à la retraite. Lors de sa visite, le retraité a affirmé : « J’avais regretté d’avoir servi l’Eglise pendant toute ma vie. Grâce à ta visite, ce poids est enlevé. Je peux mourir en paix maintenant ».

Une nécessité pour la croissance de l’Eglise

J’ai rencontré une amie, épouse d’un pasteur responsable d’Association Pastorale d’un champ en Haïti pour lui exposer l’idée. Elle m’a fait voir que cela impactera beaucoup, positivement, sur le rendement des ouvriers de l’Eglise, ce qui contribuera à la croissance de l’Eglise. Pour elle, cela est plus qu’une nécessité et constituera une forme de motivation pour les employés de l’oeuvre. Elle affirme : « quand l’employé sait que sa vieillesse sera prise en charge à ce niveau, il se donnera à fonds, sans que cela lui soit demandé ».

« Les ressources sont disponibles »

Certains qui ont eu en connaissance cette idée déclarent que « Les ressources sont disponibles ». Ils pensent qu’une fois le projet ait été élaboré et qu’une commission ait été mise en place à cette fin, le projet est réalisable. Toutefois, moi je pense que les choses ne sont pas si simples, à cause de différents facteurs sociopolitiques, tant internes qu’externes.

Pas que l’UMASH

Des églises locales et des particuliers (investisseurs et entrepreneurs) peuvent aussi s’impliquer dans une telle initiative. Il y a différentes formes de coopération qui peuvent être mises en œuvre. Et à défaut d’une maison de retraite Adventiste, il peut exister une ou des maisons de retraite à tendance Adventiste.

D’un point de vue humain, la gestion des ressources humaines constitue l’atout le plus important pour l’organisation. Et cette maison de retraite entre dans la démarche.


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