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10 conseils pour réussir l’année ecclésiale

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Par Jean Carmy Félixon

Pour beaucoup d’églises une nouvelle année débutera ce samedi 5 octobre avec de nouveaux officiers. Ces derniers se fixent déjà des objectifs et élaborent des projets. Les expériences de beaucoup d’officiers dans les années antérieures montrent que, malgré la bonne volonté et la détermination de ces officiers, la réalisation des objectifs et projets n’est pas toujours effective. Ainsi, à la fin de l’année ecclésiale, certains officiers éprouvent un sentiment d’insuccès, pensant qu’ils n’ont pas été efficients et efficaces au cours de leur mandat. À travers ce papier, l’auteur veut prodiguer dix conseils aux officiers pour réussir l’année ecclésiale.

1. Savoir pourquoi vous êtes nommé.e

L’Église vous nomme pour travailler et collaborer pour le gain et la rétention des âmes pour le Seigneur, Chef Suprême de l’Église. Soulignez que l’Église est un corps – celui de Christ (1 Corinthiens 12) –, et non une arène. Donc, vous n’êtes pas nommé.e pour vous battre contre quelqu’un d’autre au sein du corps, mais pour le bon fonctionnement du corps, sans aucun esprit de rivalité et/ou d’amour propre.

2. Connaitre les attributions de votre département

Vous pouvez passer toute une année, voire un quinquennat et même plus, à travailler au sein d’un département en passant outre des attributions dudit département. Le Manuel d’Église, le Mémento de l’Ancien et d’autres documents de l’Église indiquent clairement les attributions de votre département. Il faut maitriser ces attributions pour mieux vous orienter dans la conception et la mise en œuvre de vos projets.

3. Se former et s’informer

Tout ce qui se fait pour le Seigneur mérite d’être bien fait, fait avec soin et un mobile pur. La volonté ne suffit pas, la capacité compte aussi. La formation [personnelle] est l’un des moyens d’acquérir cette capacité. Plus vous êtes formé.e, mieux vous pouvez être performant.e dans l’œuvre de Dieu.– Il est également important de s’informer constamment du fonctionnement de son département. Etre informé.e permet d’actualiser vos projets, de vous aligner aux directives de l’Église Mondiale et d’offrir mieux à votre église.

4. Soyez ouverts aux changements

Plusieurs facteurs peuvent impacter le fonctionnement de votre église, ainsi, votre département. Ils entrainent automatiquement des changements à divers niveaux. Ignorer ces changements peut entraver votre mission. Quand le changement survient, dans la prière et le dialogue sincères, analysez ce que votre église gagnera et ce qu’elle perdra, puis, faites des ajustements.

5. Cultivez un esprit collaboratif

À vous seul.e, vous ne pouvez faire fonctionner correctement un département. Cultivez un esprit collaboratif. La première personne avec qui collaborer c’est l’Esprit Saint. Un esprit collaboratif implique parfois des concessions, des reculs et des renoncements. Quand avec certains.es collègues la collaboration se révèle difficile, voire impossible, c’est une opportunité que vous offre le Seigneur pour expérimenter votre leadership, et de prier pour que l’Esprit agisse sur votre cœur et celui de vos collaborateurs.trices.

6. Sortir de la routine

D’un point de vue organisationnel, le développement de l’Église passe par les départements. Ce développement n’est possible qu’avec le dynamisme au sein des départements. Le dynamisme nous emmène sur le terrain de l’imagination, de la créativité, de l’innovation. Ainsi, on sort de la routine. L’Esprit Saint, la Bible, les documents de l’Église et les initiatives inspirées doivent vous servir de guide lorsque vous sortez d’une routine.

7. Ayez une vision globale de l’Église

Les départements ont été institués pour la croissance multidimensionnelle  et la bonne marche de l’Église. La finalité de chaque initiative d’un département doit être une valeur ajoutée non pour le département en soi, mais, pour l’Église. Ainsi donc, il devient nécessaire d’avoir une vue globale de l’Église, à tous les niveaux, sur divers plans. Ce qui signifie connaitre sa mission, maitriser ses principes et valeurs, et comprendre son mécanisme de fonctionnement.

8. Offrez tout et n’espérez rien

Vous êtes nommé.e pour travailler pour Dieu. C’est Dieu le patron, et c’est Lui qui rémunère. N’espériez rien de l’Église, ni le respect, ni l’honneur, ni la compréhension, encore moins l’amour. Si vous les trouvez, accueillez-les avec joie et humilité. Ne perdez pas de vue ce verset : « C’est la bénédiction de l’Éternel qui enrichit, Et il ne la fait suivre d’aucun chagrin » – Proverbes 10.22.

9. Restez connecté.e à la parole de Dieu

« Que ce livre de la Loi ne s’éloigne point de toi… c’est alors que tu auras du succès dans tes entreprises, c’est alors que tu réussiras » – Josué 1.8. En méditant la Bible et les écrits inspirés, notamment les livres de l’Esprit de Prophétie, vous trouverez beaucoup d’enseignements pratiques pour vous sur le leadership (voir Néhémie en exemple) et le management (y incluent la Planification, l’Organisation, la Direction et le Contrôle) ; vous trouverez également d’autres instructions, des avertissements, de la force et de l’énergie.

10. Priez constamment et avec foi

On peut avoir tous les moyens et toutes les ressources nécessaires, et appliquer toutes les méthodes, mais ne réussir en rien, parce qu’il manque l’essentiel, et l’essentiel c’est Jésus. “[…] Sans moi vous ne pouvez rien faire ” – Jean 15.5. Et c’est dans une vie de prière constante et fervente qu’on trouve Jésus. Priez constamment et avec foi c’est la première règle. Vous devez croire en priant, et vous devez agir également. En agissant vous devez rester dans la prière, une prière sincère et authentique, adressée avec les mains innocentes et le cœur pur.

Bonus : Formez des remplaçants.es

Exclusivement aux chefs/cheffes de département. Votre département est aussi une école de leadership. Alors que vous jouez un rôle d’administrateur, vous assurez aussi le mentorat. Après votre mandat, si vous avez l’heureux privilège de travailler dans une commission de nomination, auriez-vous un nom, parmi les membres du département que vous dirigiez, pour vous remplacer ?


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